Chapitre 1 : la nouvelleCela faisait maintenant 14 ans que je bataillait pour avoir un cheval et toutes les dates importantes m'étaient nécessaire. Je tentait a mon anniversaire, a nöel et même au jour de l'an. Mais quand j'aurait su que j'aurait une réponse positive dans une simple et vieille voiture dans un jour comme les autres, je crois que j'aurait pas fait autant d'effort pendant 14 ans et surtout pas autant d'attente dans le nombre de jours qui restent avant ceux qui sont important. Oui c'était le simple petit mot que j'attendais depuis 14 ans. Un mot basé de 3 lettres que l'on entend frequemment mais ce mot la aura une repercussion totale sur ma vie.
Ce mot est arrivé en septembre, les feuilles tombaient des arbres et le soleil laissait maintenant la place a la pluie et aux nuages menacants. Mes parents avaient après mure reflexion accepté le fait que j'ai un cheval mais il fallait que je respecte quelques conditions :
-Plus de 1 m 50 (c'est plus joli disait ma mère)
-Moins de 15 ans
et le plus dur de tout les critères :
- A donner...
Pour moi c'était impossible, ma joie ne fut que de courte durée car même les chevaux de boucherie n'étaient pas a donner.
D'après moi je n'était pas au bout de mes peines.
Chapitre 2 : MagicMon père cherchait les chevaux a donner moi c'était les chevaux a moins de 1000 euros et on c'était fait un deal: je n'ai toujours pas de cheval en decembre il monte le prix a 1000 euros. Je trouvait ca plus raisonnable mais c'était loin decembre trop loin pour moi je le voulais de suite moi et pas dans deux mois. Puis un jour en cherchant je fus sur une annonce ou un petit cheval alezan surement de race anglo était en photo. Aucun prix rien juste le nom d'une assoc. Coup de bol elle était a une demi heure de chez moi. On parti donc un dimanche après midi voir ce petit cheval qui m'interressait fortement. Malheureusement il n'y avait personne mais sur le portail un numéro de tel. Le lendemain j'appelai : Ce cheval s'appelait Magic il n'était ni a donner ni a vendre, c'était juste l'embleme de l'assoc qui recupere de vieux chevaux et chevaux de reforme pour un avenir meilleur.
Dommage....
Chapitre 3 : InternetOn mis alors des annonces comme quoi je cherchait un cheval a donner contre bon soins pour pouvoir m'en occuper et une semaine après l'annonce porta ses fruits.
Une dame me contacta qu'elle avait un cheval selle francais alezan crin lavés a donner contre bon soins. Seul vice il s'était blessé a la patte et il n'avait que 50 pour 100 de chance de s'en remettre. Son message était suivi d'une photo. Le cheval était magnifique et son physique m'attira a un tel point que le soir meme je l'appelai. Elle me dis alors qu'il se nommait Lonyx, selle francais de 11 ans. Cheval très affectueux, avec du sang et surtout avec des idées de conneries plein la tête.
Sa description m'amusa et sur un simple appel je le reservai. Je ne pouvais aller le voir il se trouvait a l'opposé de chez moi. Je faisait confiance a la proprietaire et on décidaient qu'ils partiraient avec un transporteur.
Chapitre 4 : Coup de foudre vous dites ? Après 3 semaines de recherche assidues on trouva enfin un transporteur pouvant faire la route. Et c'est comme ca qu'il arriva un beau 31 octobre a 11 heure du soir. Quand le transporteur arriva, je ne peux vous dire qu'est que ca faisait. J'était entre l'incertitude et l'excitation, la joie et la peur.
Son premier henissement me fit un frisson dans le dos, il était roque et très dominant. En l'espace d'un instant je vis sa tete dans le camion, elle faisait facilement mon corps. Moi sur mon petit metre 50 j'ai était très impressionnée. Lorsqu'il descendit du camion ce fut comme une tornade sur la terre, il défoncait qui conque sur son chemin et le pauvre transporteur derrière essayait tant bien que mal non seulement de tenir la longe mais aussi d'éviter ses postérieurs monstrueux qui partaient dans tout les sens.
OHHH non ma première impression ne fut pas le joli coup de foudre comme dans les films. Je lui avait acheté 7 kg de carottes, elle partirent dans la soirée et aucun gaspillage ne fut revelé. Mais le pire de tout c'est que les 7 kg disparurent et tout ca pour enlever un maudit protège queue. Le pauvre transporteur était maltraité par un cheval. L'animal excité essayait de le mordre de l'embarquait en main et de le tapait et ce ne fut qu'un quart d'heure après qu'il arriva accompagné de son enfin mon monstre au box. Il ferma la porte et nous salua en maugréant. Mon cheval se jeta alors avec un sadique coup de machoire sur le foin. Il ne dura pas longtemps il s'attaqua alors a la paille puis petit a petit se calma et regarda aux alentours.
Ce cheval provoqua en moins ma plus grande admiration mais aussi ma plus grande crainte. Je pense qu'il aurait été cheval de guerre il aurait été comme bucéphale, cheval au regard tenebreux faisant couché les esclaves sur son passage pour éviter les mauvais coups de sabots, galopant nuit et jours vers de nouvelle terre a s'approprié. Ce cheval enfin mon cheval était pour moi une oeuvre d'art vivante et je n'étais pas la seule a le pensé. Le lendemain quand on le mis pour la première fois dans le pré il se transforma en pur sang arabe galopant avec fierté la tête haute, la queue en panache. S'arretant quelque instants puis dans un demi tour eclair une grande acceleration au galop mais toujours avec élégance. Il transpirait beaucoup mais il était heureux. Il jetait ses antérieurs, faisait des sauts sur place, poussait des petits cris et au bout d'une demi heure s'interressa enfin a la carotte que je lui présentait. Il la croqua a pleine dent, puis recommenca son petit jeu qui énerva les chevaux d'a coté et qui eux aussi galoperent de long en large. Ca ressemblait a un trappe trappe géant mais aucun ne pouvait se toucher.
Chapitre 5 : Les débuts les débuts furent très difficile, j'eu beaucoup de mal a accepter sa grande taille et lui eu beaucoup de mal a comprendre qu'une naine de 1m50 pouvait le dominer. Enfin j'essayait de le dominer mais c'était comme si une souris faisait faire des tours de cirques a un chat....c'était impossible.
Plusieurs fois j'ai pensait de le revendre, plusieurs fois j'ai douté, pleuré criant que ce n'était pas le cheval de mes reves mais je n'ai jamais renoncé.
Petit a petit il a compris qu'a présent, il devait me suivre et que certe j'était pas grande et que j'arrivait seulement a son poitrail mais il devait savoir qu'en me suivant dans la bonne direction, il aurait le confort et la vie d'un cheval heureux et DISCIPLINE...non mais oh !!
Pourtant malgré ses efforts je n'arrivait pas a m'y attacher jusqu'a la maladie.
Chapitre 6 : La maladieLorsqu'on m'appela pour la premiere fois ce fut en décembre, le froid avait maintenant été installé et le vent glacial l'accompagnait gelant quiconque sur place. Je m'appretait a partir voir mon cheval quand on m'appela. Lonyx était malade et tellement que c'était grave le vétérinaire arriverait dans pas longtemps.
Ni une ni deux en memme pas 5 minute dans la voiture pour aller le voir. Lonyx allait mal tout ce qu'il mangeait il le recrachait par le nez. Lorsque le véterinaire arriva et effectua les premiers soins, Lonyx restait calme, l'oeil terne, fatigué. Ce ne fut pas une obstruction mais une maladie qui avait touché les chevaux l'an dernier, bon nombre était mort et Lonyx lui affichait tout les symptomes de cette maladie. Il lui fit alors une perfusion. On le promenait avec cette perfusion a la main, on avait la chance de peut etre le sauver entre nos mains. Je restai avec lui toute la nuit, je m'en fichait du froid, de ce vent glacial. Je voulais que mon cheval se releve et au bout de quelques jours il allai mieux, je le laissai donc entre les mains du directeur du centre pour repartir a l'école.
Je crois que cette maladie fut la pire chose qui pu m'arriver a moi et a lui mais aussi la meilleure. Je ne fais pas d'antromorphisme avec les chevaux mais je pense qu'il a compris que je ne lui voulais que du bien car le samedi en suivant en arrivant près de son pré en vélo il m'acceuilla avec une telle satisfaction que les larmes ont coulé toute seule. Il hennissait, secouer la tete dans tout les sens et surtout il était bel et bien la vivant au meilleur de sa forme. Ce jour la j'ai compris que ce cheval était le mien et que je tenait a lui... que je l'aimait.
Chapitre 7 : et la vie d'aujourd'hui c'est comment ?Aujourd'hui je n'ai pas a me plaindre, lorsque j'arrive il hennit, fait le petit fou et il a toujours autant de plaisir a faire des betises. Il adore toujours autant les carottes et je me suis habitué a sa taille. On s'est enfin compris et on adore se taquiner mutuellement. Il aime bien me provoqué et j'aime bien répondre a ses provocations. On adore tout les deux les ballades et il adore par dessus tout les trottings. Place aux photos
Hum...que dire de cette photo ? J'ai l'air d'une puce a coté d'une girafe
Chez moi les coups de cul je les donne comme ca.
...Ou comme ca.
Elle sent comment ta crinière a toi ? tu crois que si je la goute elle a le gout de l'herbe ?
Euhhh oui c'est pour quoi ? tu veux quelque chose peut etre
Tiens pour la peine ca t'apprendra a ne pas me donner de carottes
Behh elle est passé ou la carotte ?
Tiens ben voila je l'ai !!